Crise existentielle

Vous l’avez certainement  constaté, j’aime les chaussures ! Et je les aime aussi parce qu’elles se prêtent bien  aux métaphores et en particuliers, aux métaphores concernant les hommes. Déjà, quand je choisis une paire, j’ai un rapport très charnel avec elles, il faut que je les touche et quand je craque, c’est un véritable coup de foudre même si parfais ça peut me coûter très cher…

KG by Kurt Geiger - Janison 161,72€

Comment sait-on qu’une paire n’est pas faite pour nous ?

Vous devez connaître la chanson, il y cette paire magnifique dans une vitrine qui vous fait de l’œil. Mais au début vous hésitez car ce n’est vraiment pas votre style !

Vous finissez par craquer et les essayer. Et là, à votre grande surprise, elles sont parfaites, vous vous sentez bien, quand vous les portez vous vous sentez sublime, mise en valeur et totalement unique. Evidement, elles deviennent votre paire préférée vous ne les quittez plus. Et puis un jour, sans crier garde, la bride se lâche et vous vous tordez la cheville et s’en est fini de vos chaussures adorées… Vous n’avez jamais eu aussi mal de toute votre vie.

La réaction normale, se serait de les jeter et de ne plus jamais les porter et de trouver vite fais une nouvelle paire ! Mais vous ne les jetez pas, elle reste au fond de votre placard… Vous ne pouvez pas vous résoudre à les oublier.

Mais vous retournez faire du shopping (perso j’ai plein d’autres copines qui cherche une paire sympa) vous trouvez quelques paires qui vous plaisent mais quand vous les essayez ça ne va pas : trop grand, trop petit, trop plat, trop haut…

Comment une paire de chaussures qui n’était pas pour vous au départ, peut devenir celle qu’on ne peut plus oublier et qu’on rêve de reporter? Est-ce que vous croyez qu’une fois la cheville guérit, on peut remarcher avec nos chaussures préférées ? Ou est-ce que d’une manière ou d’une autre on aura toujours peur de retomber et de se blesser encore plus…

Pfff… c’est compliqué la mode….

Xoxo